Richard Bandler définit la PNL comme l’« étude de la structure de l’expérience subjective Bien qu’elle ait un lien avec la psychologie cognitive et la neurologie, il ne s’agit pas d’une science. Ses fondateurs ne voulaient d’ailleurs pas créer une sciences mais bien un modèle. Cette distinction se traduit notamment par cette notion de présupposés. Là où la sciences prétend détenir LA vérité toute puissante, le modèle, lui, se contente de dire «hé, voilà ce que nous pensons. Surtout ne croyez pas les présupposés de la PNL, ne les ingurgitez pas tels quels. Au contraire, testez-les, sur vous-mêmes et sur les autres. Tordez-les, triturez-les et tirez vos propres conclusions.». Les présupposés de la PNL sont donc des principes en vertu desquels le modèle est construit, sur lesquels il se base.
La carte n’est pas le territoire
la PNL dit que nous n’avons pas accès à la réalité (le territoire), nous en avons tous une représentation (la carte). Cette représentation personnelle, partielle et biaisée, notre carte du monde est donc éminemment subjective. Il y a autant de cartes du monde que d’êtres humains sur terre. Aucune carte n’est supérieure à une autre. Beaucoup de conflits relationnels naissent à cause de la confusion entre notre carte du monde et le territoire. Nous avons tendance à penser que notre vision du monde est la bonne et que tous la partagent.
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Le corps et l’esprit font partie d’un même système Et s’influencent mutuellement
Ce que nous pensons, faisons et ressentons sont liés et s’influencent mutuellement. Agir sur l’un modifie les autres. Faites-en la expérience , si vous êtes à l’abris des regards : tournez vos mains, paumes vers le haut, levez la tête pour regarder le plafond Juste au dessus de vous en souriant très fort. Je vous défie d’arriver au ressentir de la tristesse dans cette position, sans baisser la tête ou arrêter de sourire.
Derrière chaque comportement, il y a une intention positive
Comme le dit Robert DILTS dans cet article : Parmi les présupposés de la PNL les plus important, celui « de l’intention positive » est souvent mal compris (et donc controversé). Ce principe stipule qu’à un certain niveau tout comportement détient ou a détenu une intention positive. En d’autres termes, tout comportement sert ou a déjà servi un but positif. Par exemple, l’intention positive qui se trouve derrière un comportement « agressif », est souvent la « protection ». L’intention positive ou le motif derrière la « peur » est habituellement la « sécurité ». Le but positif de la colère peut être de « maintenir les frontières ». La « haine » peut avoir comme intention positive de « motiver » une personne pour passer à l’action. La « résistance au changement » peut servir différentes intentions positives et gammes de buts dont le désir de reconnaître, d’honorer ou de respecter le passé, ou le besoin de se protéger en restant avec les choses familières, ou en s’accrochant aux choses positives du passé.
L’échec n’existe pas, il n’y a que du feed-back
La PNL présuppose que toute expérience est potentiellement source d’apprentissage. Thomas Edison disait qu’il n’a pas eu 1000 échecs avant de réussir à créer l’ampoule électrique, mais qu’il a réussi à trouver 1000 façons de ne pas créer l’ampoule électrique. Chaque prototype lui avait donné une information supplémentaire pour produire le résultat attendu.
Pour Albert EINSTEIN, La définition de la folie était de reproduire un même comportement En espérant des résultats différents.
En conclusion, quand quelque chose ne fonctionne pas, essayez autre chose!
On ne peut pas ne pas communiquer
A chaque instant nous communiquons.Intentionnellement ou pas, verbalement ou non, nous transmettons des messages. Ne rien dire est un message. Ne pas répondre Au téléphone, à un mail ou dans une discussion est un message. Parfois même ne pas être là est un message qui sera interprété par les autres. Ce qui nous amène au présupposé suivant
Le sens du message est donné par la réponse que l’on en obtient
Si ce que vous dites entraîne une réaction surprenante, c’est qu’il y a une différence entre ce que vous avez voulu dire et ce que votre interlocuteur a compris. Par exemple, quand je vais chercher mon fils à la sortie de l’école primaire, je lui demande comment s’est passé sa journée. Clairement, ce que je veux savoir c’est si il va bien, si il s’est amusé, si les cous se passent bien, si il a bien mangé, si il n’a pas eu froid, si il y a eu des conflits dans la cours de récré… Mais quand je lui demande comment s’est passé la journée, il me répond « bien… ». Le message n’est pas passé…ou alors il s’en fiche, il faudra que je lui demande.
Plus sérieusement,les malentendus sont fréquents. Proposer de l’aide à un Ami et il peut comprendre que vous ne le pensez pas capable d’y arriver seul. Dites à un collègue malade qu’il vous manque au bureau et il pourrait comprendre que vous le blâmez pour la surcharge de travail que son absence vous impose.
Avoir le choix est toujours mieux que ne pas avoir le choix
Dans chaque situation, mieux vaut être flexible qu’englué dans une position.
Conclusions
Au regard de ces quelques présupposés de la PNL, on peut déjà tirer quelques conclusions
- nous avons tous notre carte du monde et nous ignorons ce que contient celle des autres
- pour le découvrir, il faut observer et poser des questions et certainement pas supposer. Tout au plus, faites des hypothèses et testez-les
- Vous pouvez agir sur votre carte du monde pour adapter votre flexibilité comportementale
- Vous pouvez entrer dans la carte du monde De l’autre pour le comprendre
- Si quelque chose ne marche pas, faites autre chose
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